Séance des ministres

Dimanche 6 octobre après-midi - 11h00-17h00

Thème : Évolution des politiques routières pour les générations futures

Grandes lignes

Au-delà de la fonction traditionnelle du réseau routier, le secteur routier est confronté à de nouveaux défis et à des impératifs liés à la protection sociale, au changement climatique, à la sécurité routière, aux impératifs de résilience ; il doit également satisfaire l'exigence de l'utilisation maximale des infrastructures existantes en dépit de contraintes sévères d'investissement, tandis que de nouvelles opportunités sont offertes par les nouvelles technologies. Il est nécessaire pour les autorités routières de développer de nouvelles politiques pour faire face à ce nouvel environnement pour les routes et le transport routier.

Des ministres du monde entier étaient invités à partager leur point de vue et expliquer les défis actuels auxquels est confronté leur pays et les solutions qu'ils mettent en œuvre.

Pas moins de 40 ministres et 3 000 participants ont assisté à ces séances présidées par des représentants officiels des Émirats arabes unis. Elles ont mis en évidence l’importance des données dans une planification efficace et le rôle des nouvelles technologies dans l’amélioration des services de transport et dans la réalisation des objectifs de la stratégie de sécurité.

La séance était structurée en trois tables rondes :

Le réseau de transport du futur

La technologie connectée et les services de transport innovants sont autant d'occasions de changer la manière dont les services sont fournis, reliant villes et quartiers. Un système de transport bien conçu et efficace contribue à la croissance économique et à l'amélioration de la qualité de la vie des habitants, devenant ainsi l’une des clés déterminantes du développement.

Quelques questions clés :

  • Comment un gouvernement établit-il le programme politique pour l'avenir avec tous ces différents modes disponibles ?
  • Comment les gouvernements décident-ils des objectifs en matière de services et de modes partagés ?
  • Comment hiérarchisent-ils les investissements dans les différents modes et types de services ? Comment coopèrent-ils avec des prestataires de services de transport innovant ?
  • Lorsque l'objectif politique est arrêté, comment incitent-ils la société à modifier ses comportements actuels en matière de choix de transport ?


Cette séance a été ouverte par Claude Van Rooten, Président de PIARC 

Ministres intervenants

  • Australie, Michael McCormack, vice-premier ministre et ministre des Infrastructures, des Transports et du Développement régional
  • Birmanie, Kyaw Linn, ministre adjoint à la Construction
  • Cambodge, Sun Chanthol, ministre des Travaux publics et des Transports
  • Corée, Kee-Choo Choi, vice-ministre du Territoire, des Infrastructures et des Transports
  • Espagne, José Luis Ábalos Meco, Ministre du Développement
  • Guinée équatoriale, Rufino Ovono Ondo Engonga, ministre des Transports, des Postes et des Télécommunications
  • Monténégro, Osman Nurković, ministre du Transport et des Affaires Maritimes
  • Royaume-Uni, Nusrat Ghani, ministre de l’Accessibilité et des Compétences
  • Sénégal, Oumar YOUM, Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement
  • Singapour, Baey Yam Keng, secrétaire parlementaire du ministère des Transports
  • Suède, Mattias Landgren, Secrétaire d’État auprès de la ministre chargée des Infrastructures

L’intelligence artificielle (IA) dans le secteur routier

L’apport de nouvelles technologies telles que l’intelligence artificielle a la capacité d’améliorer les services de transport routiers et d’atteindre des objectifs en matière de stratégie de sécurité routière. Par exemple, l'IA peut prévoir les risques potentiels à l'aide d’informations obtenues à partir de divers capteurs intérieurs et extérieurs, de l’ordinateur de bord du véhicule et du réseau et d’un service de type cloud. L’IA peut également contribuer à l’optimisation des services de transport, entre autres à travers l’identification des structures de la demande et d’allocation des ressources.

Quelques questions clés :

  • Comment les gouvernements abordent-ils ces nouvelles technologies et que doivent-ils prendre en considération ?
  • Comment les autorités déterminent-elles si elles doivent adopter une telle nouvelle technologie ?
  • Quels sont les changements d'infrastructure nécessaires et comment un gouvernement modifie-t-il les infrastructures pour s'adapter en toute sécurité à cette nouvelle technologie d’une manière économique et prédictive ?
  • Comment un pays commence-t-il à réglementer ces nouvelles technologies ?


Cette séance a été ouverte par Omar Bin Sultan Al Olama, Ministre de l’intelligence artificielle (IA) des Emirats Arabes Unis.

Ministres intervenants

  • Afrique du Sud, Dikeledi Magadzi, ministre adjointe aux Transports
  • Angola, Manuel Tavares de Almeida, ministre de la Construction et des Travaux publics
  • Japon, Masafumi Mori, ancien vice-ministre du Territoire, des Infrastructures, des Transports et du Tourisme
  • Lituanie, Jaroslav Narkevic, ministre du Transport et des Communications
  • Malaisie, YB Baru Bian, ministre des Travaux
  • Nicaragua, Oscar Salvador Mojica, ministre des Transports et des Infrastructures
  • Serbie, Sasa Stojanovic, ministre adjoint aux Transports, aux Routes et à la Sécurité routière
  • Ukraine, Natalie Forsyuk, ministre adjointe aux Infrastructures

L’aménagement du territoire

Planifier correctement nécessite l’appréhension des défis et des solutions possibles, avec une bonne compréhension des données essentielles au transport : structure des déplacements professionnels quotidiens, mouvements du trafic et des transports publics, travaux routiers nécessaires et grands événements qui génèrent une gestion accrue et affectent la mobilité.

Quelques questions clés :

  • Quelles sont les composantes d’une bonne planification des infrastructures, telles que l’impact environnemental et l’aménagement optimal du territoire ?
  • Comment les gouvernements peuvent-ils réduire le trafic grâce à la mobilité intelligente ?
  • Devons-nous chercher à limiter les besoins de déplacements de longue distance ?
  • Quelles sont les considérations clés pour une résilience des transports et une durabilité pour l'avenir ?
  • Comment les gouvernements peuvent-ils planifier l'urbanisme du futur et les besoins en matière de transport ?


Cette séance a été ouverte par Young Tae Kim, Secrétaire général du Forum International des Transports (FIT)

Ministres intervenants

  • Andorre, Jordi Torres Falcó, ministre de l’Aménagement du territoire
  • Barbade, Peter Phillips, ministre des Travaux de transport et de la Maintenance
  • Burundi, Jean Bosco Ntunzwenimana, ministre des Transports, des Travaux publics, de l’Équipement et de l’Aménagement du territoire
  • Éthiopie, Hiwot Mosisa Deresa, ministre d’État aux Transports
  • Mali, Ibrahima Abdoul LY, ministre des Transports et de la Mobilité urbaine
  • Paraguay, Ignacio Gómez, vice-ministre des Travaux publics
  • République tchèque, Tomáš Čoček, premier vice-ministre des Transports
  • Royaume-Uni / Écosse, Michael Matheson, secrétaire du Cabinet en charge des Transports, des Infrastructures et de la Connectivité


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